1re année

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Coralie DYLEWSKI
Bureau MD 204
05 61 11 02 67

scolarite1@sciencespo-toulouse.fr

Détails

En Bref

Structure(s) de rattachement
Stage(s)
Oui, optionnels
Langues d'enseignement
Français

Admission

Sélectif
Oui, Le concours d’entrée en première année est commun aux Instituts d’études politiques d’Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse. Il permet de candidater en même temps aux 7 Sciences Po du réseau. Un nombre total de 1100 places environ est proposé. Plus d'informations sur le site du Réseau ScPo

En première année

Principales matières
Anglais
Sciences Politique
Droit
Cultures et sociétés
Economie
Histoire
Sociologie
Charge de travail hebdomadaire
environ 25h/semaine

Présentation

La première année les étudiant·e·s démarrent un cycle d'enseignement pluridisciplinaire autour de deux grands thème « Le politique » et « L'Europe » composé de cours fondamentaux (droit, économie, sciences politiques, histoire...), de conférences de méthodes (TD), de langues et d'activités facultatives.

Admission

Modalités de candidature

Le concours d’entrée en première année est commun aux Instituts d’études politiques d’Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse. Il permet de candidater en même temps aux 7 Sciences Po du réseau. Un nombre total de 1100 places environ est proposé.

Plus d'informations sur le site du Réseau ScPo

Programme

Contenu de la formation

Semestre 1 : "Le Politique"

Tronc commun

Droit constitutionnel | 30H - 3 ECTS

En s’appuyant sur le cadre juridique instauré par la Cinquième République, ce cours propose une étude des concepts-clés du droit constitutionnel et des institutions politiques françaises actuelles. Il vise également à introduire la matière juridique dans le cursus des étudiant.e.s.

Micro-économie et stratégie des entreprises | 30H - 3 ECTS

Le cours "Micro économie et stratégie des entreprises" présente l'histoire et les fondamentaux de la microéconomie moderne. Il débute par une présentation des grands principes méthodologiques. Puis il développe le modèle de la concurrence pure et parfaite, tout en soulignant ses limites internes et externes. Sont ensuite présentés les différents modèles de concurrence imparfaite, qui servent d'appui à une présentation des différentes formes de régulation des économies concurrentielles.

Sociologie politique | 30H - 3 ECTS

Ce cours vise à se familiariser avec une sous-discipline centrale de la science politique : la sociologie politique. À partir des principaux objets de la discipline (le pouvoir politique, les partis, la démocratie représentative, le vote, la compétition politique, les mouvements sociaux…), il s’agira de montrer que la discipline entend questionner les « fausses évidences » à partir d’une analyse scientifique et proprement sociologique des faits politiques. Le cours s’organise autour de douze séances thématiques.

Histoire et historiographie politique du XIXème siècle | 30H - 3 ECTS

L’intitulé général du cours est délibérément double. Il va s’attacher à montrer comment les changements historiographiques, engagés depuis une trentaine d’années, remettent aujourd’hui en cause notre connaissance de l’histoire politique du 19ème siècle en déconstruisant la plupart des vulgates héritées des siècles antérieurs. Nous étudierons comment cette révolution historiographique s’applique à l’histoire politique à travers une série de cas d’études nationaux que nous suivrons au prisme des changements majeurs de conjoncture internationale. Quelques titres pour vous aider dans vos lectures préparatoires :
 

Histoire de La France Contemporaine, Paris, Seuil, collection : L’univers historique, sous la direction de Johann Chapoutot, 2012-2014, vol. 2, 3, 4.
 

Thomas Nipperdey, Réflexions sur l’histoire allemande, Paris, NRF, Editions Gallimard, 1992, 358 p.

Ecologie et politique | 20H - 2 ECTS

A l’heure où l’été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré, que des méga-feux au Canada ont ravagé l’équivalent d’un quart de la superficie de la France, que l’Amazonie menace de se transformer en une savane et que le gouvernement français dit vouloir préparer le pays à un réchauffement à +4°C, la compréhension des enjeux politiques liés aux questions environnementales demeure lacunaire.

Ce cours a donc vocation à défricher les transformations du champ politique par l’émergence des problématiques écologiques, en explorant les soubassements de ce champ intellectuel aux courants de pensée multiples. Ce passage en revue permettra de remettre en perspective un certain nombre de débats actuels (énergétiques, agricoles, industriels, technologiques, commerciaux) parfois très clivants.

L’objectif pédagogique de ce cours consiste à dégager un « chemin de crête » entre le catastrophisme des survivalistes de tous bords d’une part et les postures de déni ou de business as usual d’autre part. Il s’agit donc de décoloniser les imaginaires sans fournir de réponses toutes faites, d’ouvrir les horizons de pensée et d’action en vue de former des citoyens et citoyennes prêt.es à relever lucidement certains des plus grands défis du XXIe siècle.

Cultures et sociétés

1 cours à choisir parmi :

Institutions politiques comparées | 20H - 2 ECTS

L’objectif du présent cours est de transmettre un socle de connaissances qui sera utile dans tous les autres enseignements de droit public – en particulier le droit constitutionnel de 1e année), de science politique et d’histoire. Après une introduction générale présentant notamment le principe et les enjeux du comparativisme, et la pluralité-relativité des régimes (pluralisme, libéralisme, totalitarisme, autoritarisme, démocratie, « démocratures », « démocraties illibérales »…), le cours s’organise autour d’angles thématiques (typologie des formes d’États, recompositions, mutations et nouveaux rapports centre-périphérie ; pouvoir exécutif vs pouvoir législatif ; vie politique [mode de scrutin, partis politiques et financement de la vie politique, dispositifs de participation citoyenne…) déclinés autour de huit séances. L’enseignement dispensé entend proposer une analyse transdisciplinaire des institutions politiques (droit, histoire, science politique, anthropologie…). Il invite par ailleurs à élargir autant que possible le champ de la comparaison en ne limitant pas les analyses et les exemples à l’Europe ou l’Amérique du Nord ; à cette fin, il proposera aussi des incursions sur les continents latino-américains, africains ou asiatiques, et veillera à saisir et se saisir de la diversité des régimes politiques en prenant en compte notamment les régimes non-démocratiques.

Sociologie | 20H - 2 ECTS

Ce cours a deux objectifs principaux :

- Permettre aux étudiant·es de saisir la spécificité du raisonnement sociologique en présentant les principales théories et en évoquant les méthodes qui permettent de penser le monde social.
- Introduire une problématique fondamentale en sociologie, celle des rapports sociaux et des modes de stratification et de hiérarchisation de la société.

Ce cours est adapté à l’ensemble des étudiant·es mais il est particulièrement recommandé pour celles et ceux qui n’ont pas suivi les enseignements de Sciences Économiques et Sociales au lycée


Organisation :

Le cours présente les principales théories et méthodes qui permettent de penser
scientifiquement le monde social et ses évolutions à partir de l’étude de questions centrales de la sociologie : l’intégration sociale, la stratification sociale, les inégalités et les processus de socialisation. Les théories des auteur.e.s classiques de la discipline sont mobilisées en fonction des apports principaux de leurs travaux aux thématiques étudiées. Le cours présente également systématiquement des travaux plus récents, pertinents pour analyser les thématiques choisies. Il insiste globalement sur la nécessité de rompre avec les prénotions et d’adopter un point de vue réflexif sur le mode social.


Programme :

• Thème 1 : Introduction : qu’est-ce que la sociologie ?
• Thème 2 : Le raisonnement sociologique
• Thème 3 : Classes sociales et styles de vie
• Thème 4 : Les processus de socialisation


Méthode d’enseignement :

Les cours sont accompagnés d’articles, d’extraits d’ouvrages, de données issues d’enquêtes quantitatives et qualitatives et/ou de documents vidéos afin d’illustrer et d’approfondir les connaissances exposées en CM. Certains de ces documents sont donc exposés en cours, d’autres sont mis à disposition des étudiant·es entre chaque CM.


Lectures obligatoires :

Certains documents constituent des lectures obligatoires à réaliser entre les cours. Ils sont mentionnés en cours, soulignés sur les diapos et à disposition sur moodle.


Manuels conseillés :

Riutort, Philippe, Premières leçons de sociologie, PUF, 2010.
Riutort, Philippe, Précis de sociologie, PUF, 4ème édition, 2004.


Ouvrages thématiques :

Darmon Muriel, La Socialisation, 3e éd., Paris, Armand Colin, Collection « 128 », 2016.
Pinçon, Michel et Pinçon-Charlot, Monique, Sociologie de la bourgeoisie, 4e éd., Paris, La
Découverte, Coll. « Repères », 2016.
Philippe Alonzo, Cédric Hugrée, Sociologie des classes populaires. Domaines et approches,
Armand Colin, coll. « 128 », 2010.

 

Conférence de méthode

  • LVA Anglais 24H - 3 ECTS
  • LVB 18H - 2 ECTS (espagnol, allemand, italien, chinois, russe, arabe)
  • Expression orale : 6H - 1 ECTS
  • Histoire : 18H - 2 ECTS
  • Science politique : 18H - 2 ECTS
  • Economie : 18H - 2 ECTS
  • Droit : 18H - 2 ECTS

Activités facultatives

Semestre 2 : "L'Europe"

Tronc commun

Droit de l'Union européenne | 30H - 3 ECTS

Le cours est consacré au droit applicable à l’organisation d’intégration créée dans les années cinquante, dénommée précisément Union européenne (UE) depuis le Traité de Maastricht, et composée aujourd’hui de 27 Etats. Sont d’abord exposés la place et le rôle des Etats membres par rapport à cette organisation. Le but majeur de ce cours est de réfléchir à la façon dont le pouvoir est exercé au sein de l’Union, en montrant notamment comment il est réparti entre les différentes institutions européennes. De plus, l’Union, qui a été dotée de moyens importants pour fonctionner, dispose en particulier de compétences variées lui permettant de réaliser le marché intérieur mais aussi de diffuser le modèle européen dans les enceintes internationales. Une partie importante du cours porte enfin sur l’organisation juridique de l’UE, ce qui conduit à aborder les sources de droit européen (traités, directives…), ainsi que les principes gouvernant les rapports avec les ordres juridiques nationaux, dont surtout le principe de primauté.
 

Programme prévisionnel du cours
 

PARTIE I : LE POUVOIR DANS L’UNION EUROPEENNE

Chapitre I : La participation des Etats membres
Chapitre II : Les acteurs institutionnels
Chapitre III : La répartition des fonctions décisionnelles entre les Institutions
 

PARTIE II : LES MOYENS D’ACTION DE L’UNION EUROPEENNE

Chapitre I: Le régime des compétences de l’Union
Chapitre II : Les sources du droit de l’UE
Chapitre III : Les moyens budgétaires et financiers de l’UE
Chapitre III : Moyens financiers et budgétaires de l’Union
 

PARTIE III : L’ORGANISATION JURIDIQUE DANS L'UNION EUROPÉENNE

Chapitre I : La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)
Chapitre II : L’Union européenne comme « Union de droit » et « Union de valeurs »
Chapitre III : La primauté du droit de l’Union
 

Évaluation
 

L’évaluation est assurée par un contrôle final écrit de type dissertation. Elle dure trois heures. La méthodologie est communiquée au cours des conférences de méthodes.


 

Bibliographie générale
 

M. BLANQUET : « Droit général de l’Union européenne », Sirey, 11ème éd. 2018

F. MARTUCCI : « Droit de l’Union européenne », Dalloz, 3ème éd., 2021

C. BLUMANN et L. DUBOUIS : « Droit institutionnel de l’Union », LexisNexis, 8ème éd. 2023

D. HODSON, U. PUETTER, S. SAURUGGER, J. PETERSON : « The Institutions of the European Union », Oxford, 2022

J. WEISBEIN, F. MERAND : « Introduction à l’Union européenne », de Boeck, 2011

Macro-économie : théorie et politique | 30H - 3 ECTS

Objectifs et contenu du cours

Comprendre les principaux mécanismes macroéconomiques ; comprendre pourquoi l’économie est instable ; comprendre les débats sur l’impact environnemental de l’activité économique : Les participants seront initiés aux facteurs qui déterminent -à court, moyen et long terme- le niveau de l’activité économique, son évolution, sa stabilité, sa viabilité. L’impact environnemental de cette activité économique sera illustré et quantifié. Il s’agira de comprendre la définition, le fonctionnement et l’articulation des principaux indicateurs, agrégats et mécanismes impliqués dans le fonctionnement macroéconomique : le PIB, le bien-être, les revenus et les patrimoines, le capital, la facteurs de production et les ressources naturelles, les émissions de GES et autres impacts environnementaux, le chômage, l’inflation, la masse monétaire, le crédit et les marchés financiers, les taux d’intérêt et les taux de change, etc. Ces variables et concepts seront analysées dans un cadre à la fois national et international. La distinction entre politique conjoncturelle et politique structurelle sera éclaircie. Les débats sur la « croissance verte », la décroissance, ou la post-croissance feront l’objet d’une initiation.
 

Formule pédagogique

  • Les instruments mathématiques nécessaires seront réduits au minimum.
  • Cours alternant présentation conceptuelle et exemples pratiques.
  • Des exercices seront effectués en conférences de méthode afin d’approfondir la compréhension des concepts du cours.
     

Bibliographie

  • Blanchard O. et Cohen D., Macroéconomie, Pearson, 2020

  • Jackson Tim, 2017, Prosperity without growth, foundations for the economy of tomorrow, second edition, Routledge, first edition 2010.

  • Laurent E., Sortir de la croissance, mode d’emploi, Les Liens qui Libèrent, 2019

  • Lavoie Marc, Virginie Monvoisin, Jean-François Ponsot, L’économie post-keynésienne, La Découverte, 2021

  • Parrique T., Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance, Seuil, 2022

Socio-histoire des idées politiques | 30H - 3 ECTS

Ce cours ambitionne d’étudier les « idées politiques » ou les « idéologies politiques » sous un angle résolument sociologique, c’est-à-dire en évitant toute forme d’analyse faite sur le modèle du canon biblique (à savoir un corpus de textes éternisés, figés, rendus cohérents et dont le sens est « verrouillé » par un auteur souverain ainsi que contrôlé par une communauté accréditée de commentateurs et d’exégètes et ce, en faisant l’économie de l’étude de ses modes sociaux de diffusion et de réception). Ainsi, dans la perspective intellectuelle ouverte par la socio-histoire, ce cours se propose d’étudier les constructions conceptuelles attachées au champ politique en formation tout au long des XIXè-XXè siècles et ce, largement sous l’angle de leurs usages sociaux et politiques. Il s’agira ainsi de voir, à l’articulation entre discours savants et discours militants, comment ces « idées politiques » ont pu être construites puis importées par divers entrepreneurs politiques (intellectuels, élus, partisans, etc.) pour justifier et organiser leurs mobilisations ou pour créer certains groupes sociaux et politiques (« les ouvriers », « la nation française », le parti radical, etc.). Il sera également question d’en évaluer les conséquences quant au jeu politique français (professionnalisation et autonomisation du champ politique). Cela suppose dans ce cours de dresser des passerelles entre histoire des idées politiques, sociologie politique et histoire sociale.

Histoire de l'Europe au XXème siècle | 30H - 3 ECTS

Lorsqu'en 1914, une Europe sûre d'elle-même et de son bon droit au regard du monde "se précipite au tombeau" (G. Duhamel), elle est le lieu par excellence du clivage et de l'opposition. Des nationalismes virulents y sont à l'oeuvre qui prennent le monde pour le ressort habituel de leurs ambitions. De ce point de vue, panslavisme et pangermanisme se sont que des altérations frustrées du colonialisme "impérialiste" franco-britannique. L'Europe apparaît incontestablement comme la matrice des relations internationales, leur creuset et leur scène principale.

Incontestablement, la déliquescence du bloc soviétique entre 1989 et 1991 ainsi que l'accélération de l'intégration européenne à partir du Traité de Maastricht en 1992 marquent la reprise en main par l'Europe retrouvée de son propre destin. Ce retour vers l'autonomie géopolitique passe néanmoins par une réduction consentie de la souveraineté des Etats qui la composent et un abaissement de ses ambitions au niveau économique et non plus civilisationnel.

L'objet de ce cours est donc de tenter de suivre une évolution complexe et d'en marquer les périodes comme les inflexions. Comment ce continent à la fois phare et moteur finit-il par retrouver, après un court XXe siècle marqué par les heurts idéologiques, une unité politique et une autonomie diplomatique ? Comment cette péninsule marquée au fer rouge par les conflits et ambitions interétatiques est-elle venue à imaginer la récupération, même partielle, de son influence et de sa puissance en repensant fondamentalement le concept d'Etat souverain ? Au moins, ce cours s'attache-t-il à trouver une constante, celle qui fait de l'Europe le lieu incontestable des idées politiques, du nationalisme et du communisme jusqu'au solidarisme de fait européen, en passant par le totalitarisme, le briandisme ou le pacifisme.

Les enjeux du genre | 20H - 2 ECTS

Objectifs du cours :

Le cours présente l’intérêt d’une approche en termes de genre pour étudier la construction sociale des différences entre les femmes et les hommes, et le rôle de cette bipartition dans le fonctionnement des sociétés contemporaines. Appréhendant le genre de manière relationnelle mais aussi, et surtout, comme la conséquence de rapports de domination, il analyse l’évolution des rapports de pouvoir entre les sexes et les processus de transformation, de résistance, et de reproduction des rapports sociaux de sexe. Dans cette perspective, le genre est systématiquement croisé avec les autres rapports sociaux qui structurent nos sociétés (classes sociales, race, âge, …). A partir de différents points de vue théoriques et de matériaux empiriques variés, le cours expose les enjeux actuels des études de genre en proposant un état des lieux des inégalités entre les catégories de sexe dans différents domaines du social.


Programme :

Thème 1 : Sexe et Genre
Thème 2 : La fabrique des filles et des garçons : les socialisations sexuées
Thème 3 : Sexualités, conjugalités, familles : le rôle de la sphère privée
Thème 4 : Genre et travail : la division sexuée du marché du travail


Méthodes d’enseignement :

Les cours sont accompagnés d’articles, d’extraits d’ouvrages, de données issues d’enquêtes quantitatives et qualitatives et/ou de documents vidéo afin d’illustrer et d’approfondir les connaissances exposées en CM. Certains de ces documents sont donc présentés en cours, d’autres sont mis à disposition des étudiant.e.s entre chaque cours.


Lectures obligatoires :

Certains documents constituent des lectures obligatoires à réaliser entre les cours. Ils sont mentionnés en cours, soulignés sur les diapos et à disposition sur moodle.


Lectures conseillées :

Les étudiant.es peuvent consulter avec profit un manuel de sociologie du genre parmi la liste indicative exposée ci-dessous. Ils et elles peuvent également approfondir les thèmes abordés en cours en lisant certains des articles cités en cours, dont les références figurent sur les diapos à la fin de chaque thème.


- Manuels synthétiques :

Isabelle Clair, Sociologie du genre, Paris, Armand Colin, 2012
Michèle Ferrand, Féminin/Masculin, Paris, La Découverte, 2004
Marie Buscatto, Sociologies du genre, Paris, Armand Colin, 2014


- Manuels plus complets:

Laure Bereni, Sébastien Chavin, Alexandre Jaunat et Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre, De Boeck Université, 2012
Christine Guionnet et Erik Neveu, Féminins/masculins, sociologie du genre, Paris, Armand Colin, 2004.

Cultures et sociétés

1 cours à choisir parmi :

Médias et politique | 20H - 2 ECTS

Ce cours vise à étudier avec les outils et la démarche des sciences sociales un thème, les rapports entre politique(s) et médias, qui fait l’objet de beaucoup de discours publics et génère énormément de prénotions pour ne pas dire de malentendus. En s’appuyant sur l’histoire et la sociologie du journalisme et de la communication le cours aborde tout d’abord l’émergence des médias et du journalisme et l’institution des croyances en leurs pouvoirs dont ils font l’objet. Il s’agit ensuite d’évaluer les transformations dans le fonctionnement du champ politique et dans l’exercice du métier politique liées à la médiatisation. Dans un dernier temps, le cours entreprend de présenter les effets politiques des médias en dehors de la politique instituée que ce soit en matière d’action collective ou de mise à l’agenda de problèmes publics.

Ville et environnement | 20H - 2 ECTS

Si les villes sont des réalités anciennes (villes romaines en Europe, villes caravanières au Sahel, etc.), leur diffusion et leur croissance atteignent aujourd’hui une forme de paroxysme. Depuis 2008, plus de la moitié des êtres humains vit en ville. Et si l’importance de la population urbaine varie d’un pays à l’autre (81% de la population française est urbaine, contre 17% de celle du Rwanda et 24% de celle du Cambodge), la tendance à l’échelle mondiale est claire : celle d’une urbanisation en pleine accélération, qui incite le géographe Michel Lussault à parler d’« urbanocène ».
 

Cette urbanisation accélérée entraîne des conséquences nombreuses et diversifiées sur le plan environnemental : consommation croissante de ressources naturelles (eau, foncier, etc.), production exponentielle de rejets solides, liquides ou gazeux (déchets, gaz de combustion, etc.) ou encore artificialisation marquée des espaces (canalisation des cours d’eau, bétonisation des littoraux, etc.). Or, les pouvoirs publics sont pris de court par l’ampleur de ces conséquences. Leur action est aussi compliquée par la nécessité d’articuler des objectifs qui peuvent être difficiles à concilier : recherche de développement économique, maintien de l’attractivité urbaine, lutte contre le réchauffement climatique, promotion de l’égalité sociale par l’accessibilité, amélioration du cadre et des conditions de vie des citadins, etc.
 

Ce cours commencera par plusieurs séances introductives transversales sur l’urbanisation du monde et l’approche du métabolisme urbain. Puis, s’ensuivront des séances plus sectorielles : accès à l’eau, gestion des déchets, transports, nature en ville, etc. Ces séances permettront d’aborder des situations très diverses, tant en France qu’ailleurs dans le monde, et mettront en exergue non seulement les défis qui se posent aux villes en matière environnementale, mais aussi les innovations adoptées par certaines d’entre elles. Elles constitueront aussi une introduction aux concepts (espace, territoire, mégapole, etc.) et approches de la géographie (approche systémique, approche par les acteurs, approche multiscalaire, etc.). Ce cours se basera aussi bien sur une littérature théorique que sur des cas concrets, afin de donner à voir aux étudiants les mondes urbains tels qu’ils sont en train de se constituer et d’évoluer.

Conférence de méthode

  • LVA Anglais 24H - 3 ECTS
  • LVB 18H - 2 ECTS (espagnol, allemand, italien, chinois, russe, arabe)
  • Expression orale : 6H - 1 ECTS
  • Economie : 18H - 2 ECTS
  • Droit : 18H - 2 ECTS
  • Histoire : 18H - 2 ECTS
  • Science politique : 18H - 2 ECTS

Activités facultatives