En Bref
- Structure(s) de rattachement
- Durée de la formation
-
- 2 ans
- Stage(s)
- Oui, obligatoires
Aller au contenu Navigation Accès directs Connexion
Chargée de mission communication/relation institutionnelles, consultante en affaires publiques et lobbying, chargé d’affaires européennes, ingénieur de projets européens.
Vous avez un niveau bac +3 et vous souhaitez intégrer Sciences Po Toulouse ?
Le concours de 4ème année permet d’accéder au diplôme de Sciences Po Toulouse, dans l’une des spécialités de cycle master proposées par l’établissement.
Objectif du cours :
Le cours présente le management et son histoire dans une perspective critique en montrant ses conséquences politiques et sociales en matière d’égalités professionnelles. Conduire les équipes, les projets et le changement est une des compétences majeures attendue des futurs cadres supérieurs de l'État et des collectivités territoriales comme des entreprises et des ONG. Ce cours a pour objectif de transmettre les connaissances fondamentales du management qui sont transversales aux principaux champs disciplinaires des sciences de l'organisation (gestion des ressources humaines, contrôle de gestion, systèmes d'information, finances, marketing...). Les grandes fonctions qui existent dans les organisations publiques et privées seront abordées ainsi que les théories qui éclairent les pratiques récentes en matière de management. À ce titre, ce cours s’intéresse directement à la thématique des égalités professionnelles dans toutes ses acceptions : inégalités de genre dans le monde professionnel mais aussi démocratie d’entreprise et égalité des parties prenantes dans la gouvernance des organisations.
Compétences acquises à l’issue du cours :
• Comprendre l’impact du management sur la société et les égalités professionnelles
• Connaître les grandes fonctions des organisations
• Appréhender les théories et outils majeurs du management
Ce cours passe en revue les politiques susceptibles de rehausser durablement la croissance de l'économie française. Quatre grands thèmes seront abordés :
- les politiques agissant sur le niveau de l'épargne et de l'investissement;
- les politiques en faveur de l'innovation et des PME;
- la question de la compétitivité;
- le chômage et le marché de l'emploi.
Le cours proposera dans un premier temps un rappel général sur la croissance économique et sur les limites d'une politique qui ne serait fondée que sur ce seul objectif, avec une attention particulière portée à la question des inégalités et de le développement durable. Chaque séance sera ensuite l'occasion d'analyser les politiques mises en place en France, et de faire un lien avec l'actualité. Parmi les mesures qui seront abordées : le crédit impôt recherche, les pôles de compétitivité, les garanties de prêts aux PME, la fiscalité du capital, les allègements de charge au voisinage du SMIC (dont CICE et pacte de responsabilité), les réformes récentes du marché du travail (la loi El Khomri, ordonnance Macron, réforme de l’assurance chômage, etc..), les emplois d'avenir, la formation professionnelle, etc.. Le cours invitera les étudiants à réfléchir sur le bien fondé des politiques économiques menées au cours des dernières années, dans la mesure du possible d'une manière objective et non partisane à l'aide des méthodologies d'évaluation économique des politiques publiques. Il n’exige pas de connaissances préalables en économie, et ne fait appel à aucun formalisme mathématique.
Ce cours traite des enjeux et des modalités de la fabrique contemporaine du droit. Après un éclairage sur le débat relatif à la crise que connaîtrait la régulation juridique et les politiques publiques visant à y remédier, cet enseignement est conçu comme une initiation à la légistique. Cette dernière, que l’on peut définir à ce stade comme la discipline se rapportant à la conception des textes juridiques, sera l’occasion d’aborder les thèmes suivants : accessibilité et intelligibilité du droit, codification, consolidation, évaluation et expérimentation normatives, lobbying et participation citoyenne, élaboration de la loi sous la Cinquième République, etc.
Une activité facultative prolonge cet enseignement au second semestre et permet à celles et ceux qui le souhaitent de s’initier à la rédaction normative, dans une perspective plus pratique.
Ce cours souhaite étudier la place et le rôle de l’Europe dans l’organisation d’un système mondial à l’époque contemporaine en réfléchissant, chemin faisant, à ce qui fait les spécificités de l’Europe dans ces dynamiques. Comment conçoit-elle le monde et son organisation ? Comment se définit-elle aussi dans ses relations au monde ? Ces spécificités font-elles identité ?
Le temps long de l’analyse, deux siècles, doit permettre de creuser ces questions tout en réfléchissant aux accélérations et aux ruptures majeures dans cette relation (1914 ? 1945/47 ? 1990 ?). Après avoir étudié comment l’Europe se définit en tant qu’ensemble de valeurs tout autant que système de régulation, nous étudierons ce que la transformation de sa place dans le monde, de la domination sans partage à la marginalisation, fait au système et à ses différents acteurs.
L'européanisation, soit la diffusion dans les espaces domestiques (nationaux ou infra-nationaux) des biens, normes, valeurs et représentations impulsés par les acteurs engagés dans le processus de construction européenne, a suscité depuis une dizaine d'année en science politique une littérature grandissante. L'analyse de l'institutionnalisation d'une nouvelle configuration de pouvoir politique autour de l'UE s'en est trouvée largement enrichie car ces travaux ont révélé que le processus de construction européenne n'était pas seulement une affaire internationale d'Etats mais avait des conséquences à la fois sur les diverses institutions nationales et infranationales, sur leur modalités d'action publique et la fabrique concrète de leurs politiques, mais également sur de nombreux espaces sociaux, voire même sur les diverses sociétés d'Europe. Le but de ce cours est donc de mettre à disposition des étudiants ces nombreux acquis afin de leur montrer que la territorialisation de l'Union européenne à laquelle renvoie le concept d'européanisation est un processus multiforme, très différencié dans ses modalités et ses temporalités en raison de la capacité des espaces domestiques à infléchir, traduire et hybrider les modèles de régulation impulsés par l'UE.
A partir des bases constituées par le cours de droit de l’Union européenne dispensé en première année, ce cours va se focaliser sur les droit institutionnel de l’exécution du droit de l’Union européenne. Cette exécution est réalisée à un double niveau national et européen. Au niveau européen, le cours approfondira l’analyse des Institutions européennes jouant un rôle exécutif déterminant. Au niveau national, le cours présentera les contraintes pesant sur les Etats membres pour mettre en œuvre le droit de l’Union, ce qui sera, par exemple, illustré par les exigences de transposition des directives. L’accent sera aussi mis sur le contentieux de l’exécution du droit européen.
Ce séminaire se donne pour ambition d'interroger certains aspects électoraux observables au sein de l'espace politique européen, à la fois selon une perspective comparative mais également au prisme des effets imputables au processus d'intégration européenne. Plusieurs dimensions sont abordées, qu'il s'agisse du rapport des électeurs aux institutions et élections européennes, des recompositions électorales et partisanes provoquées par l'européanisation, des manifestations de l'euroscepticisme, ou encore de la comparaison intra-européenne des principales variables explicatives du vote. Ce séminaire s'organise sur la base de discussions d'articles scientifiques.
Dans le cadre de l’application de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, il a été confié à l’échelon régional la gestion d’un certain nombre de programmes européens, plaçant ainsi les Régions en première ligne. Après une première programmation, leur rôle a été conforté, bien que quelques ajustements aient été opérés. L’objet de ce séminaire est de mettre en exergue le rôle et l’impact des Régions dans l’élaboration et la mise en œuvre de certains programmes européens.
L’atelier Montage et conduite de projets européens permet aux étudiants de revêtir les fonctions d’un coordinateur de projet européen et de concevoir toutes les étapes menant à l’obtention d’un financement européen. Cet atelier vise à répondre tant au besoin de rendre les affaires européennes sensibles et humaines qu'à une demande de professionnalisation et de transmission. Cet atelier repose sur un équilibre entre la théorie - cet atelier est complémentaire des enseignements théoriques reçus dans le cadre du Master et doit permettre aux étudiants d'acquérir une très bonne compréhension des programmes de financements européens -, la professionnalisation - de nombreuses rencontres avec des professionnels du milieu permettront aux étudiants d'appréhender la diversité des rôles et positions intervenant dans la coordination des projets européens-, et la pratique - les étudiants travaillent au fil de l'atelier sur la finalisation d'une candidature à un appel à projet européen.
Économie, société et environnement naturel constituent des systèmes en coévolution, de sorte que les fonctionnements des uns impactent directement celui des autres, et inversement. Les règles de fonctionnement de nos sociétés, qu’elles soient politiques (règlements, lois…), sociales (habitudes, pratiques…) ou économiques (organisation marchande, contrats…) impliquent des rapports particuliers à l’environnement naturel et génèrent différents impacts. Comprendre les transitions requiert une connaissance approfondie des institutions économiques. La première partie du cours présente donc les fondamentaux de l’économie des institutions, et ceux des mécanismes micro et macro à l’œuvre dans les processus de transitions. Questionner la manière dont ces institutions économiques et sociales fonctionnent constitue un exercice important pour identifier tant les verrous que les stratégies de changement. La deuxième partie du cours propose un apprentissage des fondamentaux de l’économie écologique, située au croisement de l’économie et de l’écologie, et de ses pistes pour penser les enjeux de soutenabilité.
Ce cours propose une initiation aux Science Studies, c’est-à-dire à une analyse de la science (tant ses concepts que ses disciplines, ses acteurs ou ses institutions) par le prisme des sciences sociales. Dans cette perspective, l’activité scientifique est fondamentalement pensée comme une activité sociale, explicable par des causes liées à l’organisation sociale, économique et politique des sociétés : en termes matériels, en analysant les intrications profondes entre sciences, techniques et aspects socioéconomiques (capitalisme, division genrée de l’espace social, etc.) ; en termes historiques, en retraçant un phénomène de spécialisation, de professionnalisation mais aussi d’enfermement de la science ; en termes politiques, enfin, en revenant sur les débats contemporains autour des technosciences et de leurs effets. Sous cet aspect, on abordera la thématique des risques pour laquelle il existe un segment savant dédié. Outre une compilation de plus en plus riche de cas empiriques (situations de crise, risques diffus, monographie d’institutions, etc.), on y trouve un véritable travail collectif d’approfondissement théorique autour de nombreuses notions (risques, crises, incertitudes, menaces, etc.), faisant de cet espace de production scientifique un segment très dynamique et prometteur puisqu’il permet de penser à nouveaux frais de nombreuses questions fondamentales des sciences sociales (la question du lien social, de la légitimité des institutions, de la gouvernabilité des sciences, etc.). Ce cours vise ainsi à présenter ce champ de recherche autour d’une approche constructiviste des risques, considérant que ceux-ci sont avant tout des constructions sociales, des façons de nommer et de gérer de nouvelles menaces marquées par l’incertitude et que la science ne peut plus résorber. Sans aller jusqu’à postuler l’existence d’une « société du risque », il s’agira ainsi de comprendre en quoi la forme « risque », construite et mobilisée pour affronter certains enjeux inédits, transforme les configurations sociales dans lesquelles elle est produite.
NC
Chapitre introductif : Pourquoi comparer les administrations publiques en Europe ?
Chapitre 1 : Des formes variées de « distribution des pouvoirs » entre layers of government.
Chapitre 2 : Au coeur des Etats : gouvernements et administrations centrales
Chapitre 3 : Comment devient-on fonctionnaire ? Recrutement, formation et socialisation.
Chapitre 4: Les carrières des fonctionnaires, un révélateur des dynamiques administratives.
Chapitre 5 : Regards sur l'activité politico-administrative dans la production nationale des politiques publiques.
Chapitre 6 : Une action publique de plus en plus territorialisée.
Chapitre 7 : Des administrations en « réforme » permanente : entre néo-managérialisme et nouvelle quête de cohérence.
Ce cours consiste avant tout à présenter le marché intérieur, défini comme un espace sans frontières intérieures, et qui se situe dans la continuité du marché commun institué par le Traité de Rome. Le marché intérieur est défini comme un espace de liberté de circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux. Le droit matériel concerne aussi les règles européennes de concurrence applicables aux entreprises. Ce cours a pour ambition majeure de fournir les « clés » essentielles du droit applicable au marché, qui est à la base de la construction européenne.
La construction d'une union européenne a tôt fait l'objet d'une « mise en récit », plus ou moins officielle, et assez peu contestée jusqu'à ce qu'une historiographie récente ne s'en empare. Interrogeant les termes de ce récit, ou « roman » européen, ce séminaire ne s'attachera pas seulement à en déconstruire les mythes, il tentera d'en expliquer les ressorts, les nécessités et les limites. Ce faisant, il entend donner des clés critiques pour saisir les problématiques actuelles de l'Union Européenne.
La perspective du cours est celle qui est donnée par l’Ecole française dite « Economies de proximité »
PLAN DU COURS :
I. Définition d’un territoire
II. Internationalisation et mondialisation
III. Localisation et territorialisation
IV. Les stratégies territoriales
V. Correspondance entre choix stratégique des firmes et dynamique territoriale
L’atelier Montage et conduite de projets européens permet aux étudiants de revêtir les fonctions d’un coordinateur de projet européen et de concevoir toutes les étapes menant à l’obtention d’un financement européen. Cet atelier vise à répondre tant au besoin de rendre les affaires européennes sensibles et humaines qu'à une demande de professionnalisation et de transmission. Cet atelier repose sur un équilibre entre la théorie - cet atelier est complémentaire des enseignements théoriques reçus dans le cadre du Master et doit permettre aux étudiants d'acquérir une très bonne compréhension des programmes de financements européens -, la professionnalisation - de nombreuses rencontres avec des professionnels du milieu permettront aux étudiants d'appréhender la diversité des rôles et positions intervenant dans la coordination des projets européens-, et la pratique - les étudiants travaillent au fil de l'atelier sur la finalisation d'une candidature à un appel à projet européen.
Après une présentation des enjeux et défis de l’urgence climatique, les grandes étapes de la construction du régime international du climat ainsi que les impasses de cette gouvernance seront retracées. Les principaux instruments politiques et juridiques des politiques climatiques de l’Union européenne ainsi que le cadre législatif et réglementaire français seront délivrés aux apprenant.e.s dans une perspective critique en illustrant notamment les points de tension et de difficultés de mise en œuvre que rencontrent les États et en particulier la France. Les différents acteurs de la gouvernance climatique impliqués seront évoqués tout au long de l’enseignement (États, OI, entreprises, citoyens, Experts, ONG). Les actions en justice visant à contester le manque d’action des États et à demander des comptes aux principaux émetteurs de GES (Carbon major) seront exposées pour finir.
Après avoir été représentative, la démocratie se doit aujourd'hui d'être participative. Aucune décision publique ne peut désormais être tenue pour légitime si elle n'a pas été préalablement « délibérée », notamment avec les « parties prenantes » qu'elle concerne. En présentant la riche littérature qui s'est constituée sur ce thème, notamment en sociologie politique, ce cours vise ainsi à montrer que la délibération et la participation forment une technologie de gouvernement de plus en plus répandue et routinière en France, concernant de nombreux domaines et de nombreuses échelles d'action publique. Pour autant et bien que cette « démocratie participative » soit présentée comme une innovation, voire une révolution, on insistera davantage sur la continuité entre celle-ci et la démocratie représentative, plus que sur une supposée rupture par laquelle la seconde remplacerait de plus en plus la première.
Cet enseignement de spécialité expose par un regard pluridisciplinaire des clés de compréhension de la santé publique, pour mieux en percevoir la complexité et mieux en comprendre les enjeux contemporains – enjeux mobilisant à la fois des savoirs techniques et politiques, pour un débat nécessaire autour de la santé. La pandémie de COVID-19 et les enjeux de la transition écologique ont rebattu les cartes de la place de la santé publique dans le débat public, et de fait, les questions sanitaires sont devenues centrales dans l’organisation de notre société. Crise de l’hôpital public, échec de campagnes de vaccination, creusement des inégalités sociales et territoriales de santé et scandales sanitaires environnementaux, autant de sujets qui font régulièrement la Une de nos médias. Les institutions en charge de la santé ne sont pas moins nombreuses, depuis un ministère et une direction générale de la santé, entourés d'une nuée d'agences plus ou moins indépendantes, de départements en charge du médico-social, de mairies et de régions impliquées dans la santé indirectement – par leurs compétences dans les transports, l'habitat ou l'aménagement urbain aux impacts sanitaires majeurs – produisant un système de santé complexe. Cet enseignement de 20h vise à apporter des éclairages sur les enjeux de santé publique aujourd’hui à partir de différentes disciplines scientifiques (épidémiologie, sociologie, sciences politiques, économie de la santé…). Il est composé de 10 modules dispensés par des enseignant.es chercheur.es ou professionnels membres de L’AAPRISS.
Outline of the course:
In the context of a worsening global environmental crisis, both scientific research, state institutions, politicians, citizens, and corporate workforce are urged to go “green” at an accelerated path. Economists and lawyers are asked to design the system of incentives and regulations that would supposedly induce all economic agents to lower drastically their environmental impact; political governance organizations are pressed to conceive the best regulatory frameworks for that purpose; and companies have to comply to ESG requirements and environmental transparency on an unprecedented scale. Meanwhile, schizophrenic advertisement pushes citizens to buy cars and not use them… (« Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo», « Pensez à covoiturer», « Au quotidien, prenez les transports en commun », #SeDéplacerMoinsPolluer » ; see article 75 de la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités) In this course, we focus on green innovation and green finance with the aim of avoiding a naïve solutionist perspective: we do not posit the hypothesis that they will necessarily be effective in curbing the ecological disaster. Rather, we study how they work to assess whether they are able to provide credible solutions to the environmental crisis, and we compare their merits to other solutions that are much too often overlooked by politicians, “business as usual” promoters, and economic researchers, be they neoclassical or unorthodox: sobriety, low-and-slow-techs, finance downsizing; post-capitalism, etc.References
On finance
On green finance
On green innovation
On ecological economics versus environmental economics
On green growth versus post-growth
On epistemics of economics
L’objectif de cet enseignement est de proposer aux étudiant.e.s une grille d’analyse historique et sociopolitique des transformations de la Turquie contemporaine. Le cours vise aussi à proposer des clés de lecture utiles pour la compréhension des ressorts des relations entretenues entre la Turquie et l’Union européenne.
Comprendre la montée et le maintien au pouvoir de l’AKP, l’irrémédiable question kurde, l’inaboutissement du processus d’adhésion de l’Union Européenne, la relation instable de la Turquie avec son environnement régional (Russie, Iran, Irak, Syrie…) exigent d’avoir un certain recul sur l’histoire de la République et de l’Empire ottoman et de procéder à un décryptage des jeux de pouvoir en Turquie. Ce séminaire a pour double ambition d’offrir aux étudiant.e.s un bagage de connaissances sur la Turquie contemporaine et de leurs proposer une approche méthodologique et rigoureuse des questions d’actualité politique d’un pays étranger.
Nous aborderons au fil des différentes séances du séminaire les historiographies et études politiques développées principalement en France et en Turquie au cours des vingt dernières années. Des lectures d’ouvrages et d’articles seront proposées aux étudiant.e.s afin de guider leur réflexion. Elles les encourageront à développer une analyse de sociologie politique au plus proche des acteurs et à interroger les dynamiques internes et externes de l’État.
Le programme du séminaire est structuré chronologiquement et thématiquement afin de couvrir l’ensemble des périodes historiques et des enjeux de la République de Turquie.
Le traité de Lisbonne consacre la cohésion économique, sociale et territoriale comme l’un des objectifs auxquels concourt l’Union européenne. Cette triple ambition est essentielle pour l’Union européenne confrontée aujourd’hui à de grandes disparités à l’heure des 28 Etats membres. La cohésion territoriale est donc au cœur des politiques publiques européennes avec un seul but : le développement économique et social. Le but de ce séminaire est d’appréhender l’articulation des deux principaux aspects du développement et de la cohésion territoriale dans l’actuelle programmation communautaire 2014-2020 : La territorialisation des politiques sectorielles européennes (santé - recherche/innovation - éducation - environnement…) et la mise en œuvre de politiques de coopération et de développement territoriaux ( Fonds structurels : FEDER/ FSE/ FEADER/FEAMP). Le post-2020 pourra également être abordé. Ce séminaire abordera tant sur un plan théorique que pratique ces grandes politiques européennes. Les outils d’ingénierie européenne auront une place centrale dans ce séminaire par le biais d’exercices de simulation de montage et de gestion de projets européens.
Ce cours se propose d’étudier la plupart des interactions entre l’Union européenne et les collectivités territoriales qui existent à l’intérieur des Etats membres. Si les collectivités territoriales ou locales étaient à l’origine très largement ignorées du traité de Rome, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ainsi l’UE a développé une politique régionale à destination des régions les moins développées sur le continent européen. Mais le droit de l’UE a de nombreuses autres influences sur les actions et politiques locales, comme les aides publiques locales, les marchés publics locaux ou les services publics locaux.
Durant cet atelier, les étudiants se mettront dans la peau d'un Etat membre de l'UE, d'une institution européenne, d'un groupe d'experts ou d'une multinationale pour négocier sur la Politique agricole commune post-2020. Cet exercice permettra aux étudiants de traiter de façon vivante le sujet complexe de l'agriculture européenne, ses enjeux et ses défis pour un futur durable. Les négociateurs expérimenteront la recherche du compromis et la prise de décision en situation de controverse, sans oublier de travailler leur éloquence.